Il faut parfois se salir les mains...[solo]

Un jeudi soir bien normal à Sunnydale. Les jeunes sortent dans les bars, vont fêter un peu, surtout la nouvelle année qui commence. C'est le temps des retrouvailles. "Qu'est-ce que tu as fait cet été?". Pour les nouveaux en ville, c'est le temps de s'immiscer dans la communauté et d'y faire des rencontres intéressantes. Un soir banal, une journée banal. Non, les meurtres ne sont pas commis un soir de pleine lune par un bourru à demi soul et qui sent le "meurtrier". C'est ce que Julie Sawyer allait apprendre à ces dépends...

Jonas avait bien observé les habitudes des habitants de Sunnydale. La police de toute façon lui avait très bien décrit. Pour résoudre les meurtres selon eux, il fallait principalement surveiller les endroits où les meurtriers choississaient sûrement leurs cibles, soient les différents clubs et bars. Jonas avait juste besoin de quelques ingrédients pour ces sortilèges de son compter. Rien de bien bien exigeant. Il n'aimait pas particulièrement tuer les gens, mais se sont les dûs du métier. Un maigre problème par rapport à ce que sa lui donnait. Vêtu d'une veste de cuir et de jeans, il se peigne un peu différemment de sa coiffure habituelle. Il s'assure aussi d'avoir la bouteille de ce produit dont les vapeurs endorment. Il compterait, comme d'habitude, sur sa rapidité d'exécution et la victime choisit aussi. Il parque sa voiture dans le stationnement du lycée. Il n'était pas si tard, environ 22h, mais il avait su par pur hasard qu'un groupe d'étudiant travaillait à y ranger des livres à la bibliothèque jusqu'à cette heure.

La patience est une vertue, et ça, tout les prédateurs de la nuit le savent. Jonas ne faisait pas exception. Quelques étudiants sortent, rigolant. Jonas les observent discrètement. Puis, la victime tout désigné fait son apparition. La petite dernière du groupe reste derrière pour barrer les portes. Elle avait le profil de l'étudiante travaillante. Cheveux noirs un peu frisés, habillé de façon décente, lunette sur le nez, sac à dos à l'épaule. Jonas eut un mince sourire de satisfaction. Coïncidence, elle vient vers lui. Tiens donc, il s'était stationné près d'une petite honda civic rouge. Ce n'était pas une coïncidence, mais un bel adont. La jeune femme, un peu nonchalante compte tenu du fait qu'elle avait sûrement fait cela bien souvent se dirige droit vers sa voiture, sans regarder vraiment avec attention autour d'elle.

Jonas fait les quelques pas qui les séparent de la jeune femme et il fait ce qu'il a déjà fait plusieurs fois. Toujours avec la même adresse, la même assurance. Le mouchoir emplit de ce produit qu'il sait efficace, il saisit la jeune femme et lui apporte le mouchoir au visage. Elle se débat un peu, mais elle ne tarde pas à s'endormir. Il la met dans la valise de la voiture, puis ouvre son veston. Il en sort une seringue qui y ait accroché et va injecter un sérum dans le cou de la jeune femme. Pas besoin d'un sortilège pour paralyser les gens de nos jours. Il fait ensuite le tour de la voiture, et ramasse les clés que Julie a échappé. Il les lance au loin. Maintenant, direction le lac.

La route est agréable et il y met même la radio. American Pie de Donc Mclean joue et Jonas entonne, sourire en coin "Bye bye miss american pie". La route agréable, la nuit aussi. Il arrête la voiture en bordure de la route. Il arrivait maintenant à la phase critique. Il part en éclaireur vérifier si il n'y a personne sur le bord du lac qu'il a choisit. Personne, tant mieux. Le corps inerte de la jeune femme dans les bras, il la transporte jusqu'au bord de la plage, là où il l'étend. Le reste n'est que de la routine. Premièrement, il faut mettre fin au jour de la victime en tant que tel. Il prend un couteau à deux mains et lui plante en pleine coeur, comme pour un sacrifice, après avoir récité une petite formule. Voilà pour la chance. Il lui extirpe enfin se dont il a besoin, minutieusement, car Jonas aime le travail bien fait, qu'il met ensuite dans des bocaux emplit de formol. Ici, nous ne rentrerons pas dans les détails de la sale besogne. Une fois terminé,il prend le corps inerte et sanglant dans ses mains et avance jusqu'au bout du quai où il la jette à l'eau. Voilà une chose de faîtes. Il se prépare un petit feu où il y brûle sa veste de cuir emplit de sang. Il y jette également ces gants. Il brûlerait ses bottines une fois rendu chez lui. Il avait un bon brûleur pour ce genre de chose.

Il rentre chez lui avec le sourire et le sentiment du devoir accompli, sans aucune remise en question de ce qu'il venait de faire. Ce ne serait qu'une disparition parmi tant d'autres, puis une macabre découvertes parmi d'autres. Une statistique de plus pour un bureau. De son côté, il n'aurait pas à répéter le geste pour un bon trois mois, à moins qu'il y ait des imprévus. Il pensait à si il avait négligé un détail... il lui parut que non.

On annonçait la disparition de Julie Sawyer une journée et demi plus tard. D'ailleurs, c'est lui qui personnellement, en tant que procureur, annonça la mise en place des recherches...